Le groupe de travail

Il est aujourd’hui plus que nécessaire de relier les savoirs qui se trouvent séparés et compartimentés par la science et saisir, plus vaste, la réalité de la biosphère et de l’homme. Les objets de connaissance étudiés sont les origines et le fonctionnement de la planète Terre, les origines de la vie, les premiers hommes, les sociétés humaines, animales et végétales, le monde naturel et les espaces sauvages. Mais également, notre savoir-vivre ensemble, l’éducation du beau et le développement d’une conscience terrienne. Le Monde plein, disait Robert Hainard et espérer atteindre un haut degré de civilisation et d’humanité. A l’heure du réchauffement climatique, de la dégradation de la biodiversité, des conflits mondiaux, de la perte de sens et de l’arrivée sans régulation de l’intelligence artificielle, Le monde plein tente d’apporter sa contribution par la mise en avant de ceux qui ont depuis toujours œuvré pour le bien de tous et de la biosphère.

L’équipe a été composée depuis le printemps 2014 sous l’impulsion de Roland Hifler, pédagogue et généraliste de l’humain. Elle réunit un groupe de travail transdisciplinaire  de 13 personnes issues du domaine des sciences de l’homme, des sciences de la terre, de la cosmologie, de la nature et des arts. Ils représentent dans une dynamique de convergence, le moteur de se service et sont à la source des projets élaborés.

ROLAND HIFLER Né à Aigle en 1962. il est le fondateur du Monde plein. Très tôt Inspiré par la pensée et les écrits d’auteurs qui parlent du réel comme Alexander de Humboldt, Charles Darwin, Nikolaï Vavilov, Rachel Carson, Lévi Strauss et Robert Hainard, il se décide de rassembler des personnalités et des scientifiques sous le nom d’universaux. Il crée, alors, un groupe pluridisciplinaire dans le domaine des arts et des sciences qui deviendra le Monde plein. Roland Hifler a effectué des études d’enseignement à l’école normale de Burier et obtenu un Master en Sciences de l’Éducation à l’Université de Genève. Pédagogue, thérapeute cognitif et généraliste de l’humain, il s’est orienté  dans le domaine des sciences cognitives. En 2002 il fonde le centre d’éducation et de thérapie cognitive pour enfants et adolescents présentant des difficultés du développement et des troubles de l’apprentissage à Genève. Il crée en 2017, École & Cognition Genève. Son travail se caractérise par la volonté d’une transmission d’une unité cohérente et harmonieuse de la personne à travers l’épanouissement de l’intelligence et de l’affectivité. Il s’engage activement pour des problématiques d’éducation dans une approche globale intégrant l’homme et la nature. Il défend l’idée d’intégrer des programmes de formation de l’humain dans le cadre du cursus scolaire jusqu’au niveau universitaire et de développer des lieux de sensibilisation à l’intérieur de nos sociétés. Actuellement, il travaille sur le concept du système intelligent ou intelligence biologique notre héritage du vivant, par distinction de l’intelligence artificielle.

JIL SILBERSTEIN Né à Paris en 1948, il s’établit à Lausanne entre 1972 et 1992. Collaborateur aux éditions L’Âge d’Homme, critique littéraire, il publie divers ouvrages de poésie et de critique, puis anime la revue d’anthropologie culturelle Présences. Parti s’établir quatre ans aux Etats-Unis, il consacre l’essentiel de son temps à la rédaction d’un témoignage sur les Innus, Indiens des forêts subarctiques du Québec-Labrador dont il partage une année l’existence. Suivront, quelques années plus tard, une enquête sur les  Kali’na, Indiens du littoral amazonien (2002), puis une autre sur les Touvas de Sibérie (2005). Après la publication d’entretiens avec Luc Hoffmann, co-fondateur du WWF (2010), oblique vers une recherche plus personnelle, inspirée par une approche de la forêt et du Vivant dans tous ses Etats (La Terre est l’oreille de l’ours, 2012). À quelques exceptions près, c’est dans cette direction que se poursuit son travail d’écriture. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, mais également de diverses traductions (Georg Trakl, T. E. Lawrence, Czeslaw Milosz et Charles Reznikoff).

Né à Genève en 1969, PIERRE BAUMGART s’est intéressé dès son enfance aux oiseaux et très vite s’est mis à les dessiner.
Le groupe des jeunes de Nos Oiseaux, sous la houlette de Paul Géroudet, lui a permis d’échanger et de parfaire ses connaissances. Au fil du temps et des rencontres, sa passion s’est élargie à la nature sauvage tout entière. Sa transcription en images lui est devenue essentielle.
Après une maturité artistique au collège et une année de biologie à l’université, il est reçu au concours d’entrée des Beaux-Arts et y passe quatre années dans l’atelier de gravure.
Tenter de reproduire les couleurs de la nuit, se sentir impuissant à dessiner les renardeaux qui jouent devant un terrier, c’est se frotter à ce que Robert Hainard appelait « le réel brut ». Voilà l’approche de la nature par le dessin qu’il revendique. Si de nombreux voyages en Europe ont enrichi sa connaissance de la nature, c’est dans la région genevoise que, depuis bientôt trente ans, il passe son temps à pister et dessiner les bêtes.
La démarche philosophique et l’œuvre artistique de Robert Hainard l’ont durablement marqué et depuis 1994 il grave selon le procédé de gravure sur bois en dégradé inventé par l’artiste genevois. Pierre Baumgart, aujourd’hui, grave ses bois et imprime ses estampes dans son atelier de Genève.

CHRISTIAN FOSSERAT Né à Monthey en 1964. Depuis plus de 30 ans, il photographie la nature sur les traces de ses modèles Sebastião Salgado, René-Pierre Bille, Frans Lanting et Jim Brandenburg. Ses premiers sujets font partie des classiques du genre : chamois, cerfs ou bouquetins. Rapidement, les grands mammifères ne lui suffisent plus. Au lieu de se tourner vers « l’oiseau rare », il s’intéresse à la faune qui vit autour de chez lui, avec un intérêt particulier pour les rapaces nocturnes. En 2002, il se met aussi à la vidéo, une démarche très complémentaire pour partager ses instants de vie sauvage. Le photographe romand a exposé à de nombreux festivals en Europe. Ses images ont été primées en 2006 au Festival inter- national de la photo animalière et de nature à Montier-en-Der (France). Après Les quatre saisons de la chevêche et Envolées sauvages édités aux Editions Du Terran, Hiboux & Chouettes est son troisième livre. www.christianfosserat.ch

CEDRIC FAWER est né le 20 octobre 1958, en 1978 il obtient son diplôme en horticulture à l’école de Lullier. Il travaille depuis 2006 comme médiateur-horticulteur pour le secteur Education Environnement et Relations Publiques au conservatoire et Jardin Botanique de la Ville de Genève. Il participe à la rédaction de la série éducative des éditions du CJB « les Carnet d’exploration du Jardin botanique » et organise des stages de sensibilisation pour les enfants et les enseignants. Il a en outre été président de Pro Natura Genève de 1998 à 2000 après en avoir été le vice-président. Il a participé à la création du premier chemin didactique dans les marais de Mategnin. Il fait partie des fondateurs d’Apollon 74 (association d’information de sauvegarde  et de suivi de l’environnement naturel de Haute-Savoie) dont il est actuellement le président.

WANG FEI est né en 1964 au Henan, est diplômé en Lettres, mention Chinois, de l’Université du Shandong. Il a d’abord étudié la calligraphie et la gravure de sceau avec Jiang Weisong (1915-2007) à l’Université du Shandong, puis, après avoir été nommé à une charge d’enseignement au Département de chinois de l’Université du Sud-Ouest au Sichuan, avec Xu Yong entre 1984 et 1992. Wang Fei à ouvert en 1999 Le poisson mandarin, l’une des premières écoles de calligraphie chinoise en Suisse. Et depuis 2005, il enseigne aussi cet art aux étudiants de chinois de l’Université de Genève. Il a donné de nombreux enseignements dans toute la Suisse et exposé régulièrement dans l’arc lémanique.

 

PIERRE HAINARD. Fils du peintre naturaliste et philosophe de la nature Robert Hainard, Pierre Hainard est Professeur de l’Institut de botanique et de géobotanique de Lausanne. Il a participé à des recherches internationales sur la relation homme-biosphère (MAB) dans le monde. Sa réflexion et ses travaux ont contribué à une connaissance sur les rapports entre l’homme et la montagne.

 

MAXIMILIEN PINDAO et Docteur Es Sciences de l’Université de Genève, mention astronomie et astrophysique. Il a publié en 2003 un travail sur les étoiles très massives et les régions de formation stellaire intense. Actuellement il est professeur de physique au Collège Emilie-Gourd à Genève. Camp d’astronomie pour les jeunes du collège.

RACHEL SCHELLING est titulaire d’un diplôme en psychologie clinique de l’Université de Genève, orientation psychologie de l’enfant, et s’est spécialisée plus particulièrement dans le domaine de l’autisme. Elle travaille actuellement au centre d’Education & thérapie cognitive en tant que psychopédagogue et accorde une place importante à la notion d’intégration. Elle s’est toujours intéressée à la relation de l’homme à l’animal et ce à propos de l’éducation des enfants à la relation et au respect de l’animal.  Elle a participé à un travail de thérapie assistée par l’animal en collaboration avec l’association « Pattes Tendues » à Genève.

EMILIE & VIRGINIA TOURNIER Fondatrices de l’Association NARIES pour la préservation de la nature et des animaux pour les espèces lésées et en danger. Emilie et Virginia sont deux sœurs jumelles. Emilie a obtenu un doctorat en Ecologie Evolutive de l’Université de Padove  en Italie et un Master en Ecoéthologie évolutive à l’Université de Neuchâtel en Suisse. Elle a un certificat de Guide de Terrain en Mer par le Swiss Cetacean Society. Virginia a un master en Ecoéthologie évolutive à l’Université de Neuchâtel. Elles sont également fondatrice et directrice de L’école de Cirque TaJum’s à Neuchâtel. www.naries.ch

JOSE MARIN GONZALES est né à Huancayo au Pérou le 30 novembre 1948. Il est Docteur en anthropologie de l’Université de la Sorbonne et diplômé de l’Institut des Hautes études de l’Amérique Latine de Paris. Il est également diplômé de l’Institut Universitaire d’Études du Développement (IUED) et de l’Académie Internationale de l’Environnement (EADI) de l’Université de Genève. Entre 1989 et 2007 il a enseigné à l’Université de Genève et participé au Réseau International Universitaire de Genève (RUIG) dans un projet de recherche sur : « La Mondialisation, les migrations et les Droits de l’Homme ». Il a collaboré avec l’UNESCO en Afrique. Actuellement il collabore et publie avec plusieurs institutions d’Europe et de l’Amérique latine.

FRANCO RAU est né en 1967 de père Suisse et de mère Italienne. En 1997 il part en Afrique Noir sur les traces de l’écrivain et ethnologue malien Amadou Hampâté Bâ. Il décide de se former à l’art de raconter des histoires et des contes auprès de la famille Kouyaté. Depuis le conte est devenu sa profession. Ces dernières années il participe régulièrement à des festivals, il crée et anime des stages de contes pour petits et grands et raconte des histoires d’ici, d’ailleurs et du monde. Les personnages qui les animent sont des hommes, des femmes, des animaux, des plantes et des forêts, des objets célestes, de la terre et de la mer; aussi loin que les contes peuvent le transporter.  Avec Franco Rau la poésie et le rêve s’associent au réel pour parler au cœur de l’homme. Dès lors tout est possible !!!

4 réflexions sur « Le groupe de travail »

  1. Ping : Queen Arwa University ROR ID: 03ygqq617

  2. Ping : First Yemeni University to Enter the Times Higher Education Impact Rankings 2024

  3. Ping : Kuliah Murah

  4. Ping : 918kiss

Les commentaires sont fermés.